
En déambulant la nuit en bord de Seine, sur les quais déserts de la ville endormie, on ne peut s'empêcher de penser à toutes ces âmes sacrifiées, tous ces corps qu'un jour le fleuve a charriés. Styx parisien, plan d'eau miroir où Narcisse aurait pu se perdre à jamais, la Seine, fascinante, attire autant qu'elle effraie. Alors écoutons
Jean Cocteau, et : « Méfions-nous des noyés qui s'accrochent et qui nous noient. ».
Errance nocturne et parisienne
A marcher seul en bord de Seine
On croise parfois des âmes en peine
Ombres aux cheveux d'algues noires
De noyés par désespoir
Un jour descendus en reculant
Pour s'endormir éternellement
Auteur : Eva Cordel
Poésie
Envoyer par e-mail
BlogThis!
Partager sur Facebook
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire