GreenShape, la folk au bout des doigts

Vos oreilles souffrent de dépression chronique ? Céline vous a crevé un tympan, Lara a eu la peau du second ? Vous avez un faible pour les bad boys délicieusement musclés, surtout s'ils sont sexy à souhait ? Sachez que depuis le 17 octobre 2011, la pilule miracle est en vente chez votre disquaire préféré. Son nom ? Storyteller. Le bel alchimiste aux muscles d'acier ? GreenShape. Le processus de fabrication ? Un enregistrement aux petits oignons sur le bateau-studio suédois de Tore Johansson  (New Order, The Cardigans, A-ha...). D'une ballade folk à une autre, l'album-remède de GreenShape, Storyteller, s'écoute comme une injection de morphine. Seule ombre au tableau : l'addiction.

A lire : GreenShape, la folk au bout des doigts.
A écouter (et à regarder !) : GreenShape en session live 3D et 2D.

Pour ouvrir la boîte de Pandore, passez la souris ici...
Bonus : Playlist de l'album Storyteller :
1 - Storyteller
2 - Seed And Sand
3 - Pound After Pound;
4 - Everglades
5 - Feel Better
6 - In Your Land
7 - Chloe'S House
8 - Please
9 - Overlord
10 - No Reason
11 - When

Greenshape, le boxeur folk aux gants de velours

Pour entrer dans la 3ème dimension, une paire de lunettes anaglyphes rouge / cyan suffit (n'hésitez pas à cliquer sur l'image pour l'agrandir).

Pour Régis Israel alias GreenShape, tout commence par un coup de foudre musical. La troupe de coléoptères anglais shootés au rhythm and blues ravit son cœur d'enfant, un monde s'ouvre à lui. Aux Beatles succèdent alors Led Zeppelin, Cat Stevens, Neil Young, James Taylor... Jusqu'à ce que la déferlante grunge emporte tout sur son passage. « I feel stupid and contagious » : Régis a l'âge idéal pour tout envoyer balader. Sur fond d'apocalypse audiovisuelle, il se donne corps et âme à l'amour de sa vie : la guitare. Aux MTV Unplugged, Kurt Cobain rend hommage à David Bowie dans une déchirante reprise acoustique de The Man Who Sold the World :

« Who knows ? not me, I never lost control » : le démon de la baston lui fait les yeux doux, Régis monte sur le ring. Coups de poing, blessures. Les gants de boxe n'ont jamais font pas bon ménage avec les frettes de guitare. Changement de cap radical, le combat est ailleurs : sur scène, le boxeur enfile ses gants de velours et contre toute attente, nous délivre une musique folk d'une incroyable douceur.

8 novembre 2011, concert de GreenShape au Ciné 13 Théâtre.

Entre deux cordes, GreenShape est né. Storyteller, son premier album, est un KO musical.

Greenshape, la folk en plein cœur

« The storyteller, told me never, be the main character » [le conteur m'a dit de ne jamais être le personnage principal]. D'une voix râpeuse passée à la moulinette numérique d'une vieille TSF, GreenShape chuchote une histoire, celle que nos parents nous racontaient, le soir, avant d'aller se coucher. Violon, piano, cloche ; la comptine s'élève, envoûtante, lancinante, nous ramène en enfance. Avec justesse et délicatesse, Storyteller bouleverse ; le titre comme l'album. Quelques pas dans l'univers onirique du clip de Feel Better suffisent pour saisir toute la magie de la « ghost folk » de GreenShape. « La la la la », adultes et enfants s'amusent au cirque. « La la la la », les clown, nain, mime et autre cracheur de feu s'animent. « La la la la », quittant les marches de la roulotte, GreenShape entre sous le chapiteau, la guitare autour du cou. « La la la la », la jolie trapéziste s'envole, on se cache les yeux. « La la la la », portés par la folk évanescente de GreenShape, on s'envole avec la belle acrobate, vers d'autres cieux. 

En images, le clip de Feel Better, premier single extrait de l'album Storyteller :

Auteur : Cécile Duclos

Storyteller, l'album de GreenShape, est sorti le 17 octobre 2011.
Pour écouter son album, c'est ici.

Retrouvez GreenShape sur myspace. 

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Le premier album de GreenShape : Storyteller, Sober & Gentle, octobre 2011. Voir tous les produits (CD, mp3, collectors...) autour de GreenShape

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