
lundi 16 avril 2012
15:00

Des naufrages torturés de
Turner à
Robinson Crusoe (
Daniel Defoe), de
l'Iliade et l'Odyssée (
Homère) aux récits de voyages de
Stevenson et de
Conrad, des nouvelles d'
Edgar Poe aux
Yeux d'Elsa (« Il advint qu'un beau soir l'univers se brisa, sur des récifs que les naufrageurs enflammèrent, moi je voyais briller au-dessus de la mer, les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa »,
Louis Aragon), du
Radeau de la Méduse (
Géricault) à
Moby Dick (
Melville), la littérature comme les arts graphiques dépeignent la puissance dévastatrice de la mer, et la peur, omniprésente, des marins comme de leurs épouses, restées à terre.
Mauvais Présage
Lorsqu’un vent de nulle part commence dans le lointain
A recoudre les anciennes eaux et les fleurs de sel
Lorsqu’au rivage les femmes n’ont pas assez de mains
Pour essuyer leurs yeux et implorer le Ciel
Lorsque l’appel des Voix de naguère
Se fait pressant autour de leur silence
Ceux dont le brouillard désormais efface la présence
Font des voeux désespérés à la Mer
Auteur : Eva Cordel
Poésie
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