vendredi 16 décembre 2011

Nameless, Very Good Trip

Nameless - Crédit Ana LorenzanaPremière rencontre, coup de foudre immédiat : ce soir-là, Nameless brûle les planches de l’International. Un public en transe hurle Angelina, le bonheur d'être sur scène est communicatif, la salle est survoltée, la performance remarquable. Les oreilles en pâmoison, c'est avec joie que l'on glisse le dernier EP de Nameless dans la platine : pop explosive, voix grave et profonde à la David Bowie, duo de guitares en parfaite harmonie, mélodies percutantes, emballage électro-rock musclé, l'ensemble est d'une intensité redoutable.

A lire : interview exclusive de Nameless, quatre garçons sur la vague.

Pour ouvrir la boîte de Pandore, passez la souris ici...
Le saviez-vous ? En mars 2009, Nameless fait la conquête d'une tête couronnée, la Princesse Caroline de Monaco. Invité au fastueux Bal de la Rose aux côtés de Chuck Berry, le groupe enflamme le Sporting Club monégasque.

Nameless : glamour, gloire et amitié

Aux commandes de Nameless, quatre amis de lycée nés sous une bonne étoile : à la guitare, un bel hidalgo, Maxime Vacher, et un séduisant dandy, Clément Touil ; à la basse, élégant et souriant, la douceur faite homme, Julien Henry ; au clavier et au chant, un crooner charismatique, Alexandre Many.

Passage obligé pour entrer dans la 3ème dimension : une paire de lunettes anaglyphes rouge / cyan (en carton, ça suffit).
Pour entrer dans la 3ème dimension, une paire de lunettes anaglyphes rouge / cyan suffit (n'hésitez pas à cliquer sur l'image pour l'agrandir).

Le concert de Nameless à l’International, le 11 novembre 2011 :

Nameless en concert

Nameless sur le chemin des étoiles

En 2003, Nameless frappe fort en signant la B.O de 60 jours, 60 nuits, une émission de télé réalité française diffusée sur Canal + en prime time. Avec 800 000 téléspectateurs (et sur un même plateau, Francis Lalanne et Joey Starr, si si), autant dire que le programme connaît son heure de gloire ! Juste récompense pour Nameless : leur single 60 days 60 nights est propulsé dans le top 50. Galvanisés, les garçons se lancent dans la grande aventure : de 2004 à 2009, ils feront plus de 300 concerts dans toute la France, partageant notamment la scène de Jean-Louis Aubert, Mademoiselle K ou encore Sinclair. Nouvelle récompense en 2009 : le groupe fête la sortie de son premier album, Genetically Modified. Oui FM en fait son « Coup de Cœur », la consécration est au rendez-vous.

En images, le clip du single Genetically Modified (Nameless) qu'ils ont eux-mêmes réalisé :


Nameless : un EP volcanique

« Please, you shoud be dancing with me ! » : leur premier single, Angelina, commence sur un cri du cœur. Angelina, c'est la beauté fatale dont on rêve tous, sublime et inaccessible, celle pour laquelle on pourrait se battre avec ses meilleurs amis, son père, sa mère, ses frères et ses sœurs... Angelina subjugue, qu'elle soit intouchable décuple ses charmes, les quatre garçons en sont fous, leur pop éclate en touches acidulées qui montent directement au cerveau. Angelina obsède, on en redemande encore et toujours ; à chaque écoute, on vibre de plaisir. Du bonheur à l'état brut.

En images, le clip de Nameless, Angelina :


Après Angelina qui ouvre le bal en beauté, place à Delphine. Autre femme, autre personnage. « Little Delphine makes me cross the yellow line » : Delphine, c'est la fiancée insupportable. Portrait au vitriol. Impossible de rester en couple avec cette fille, la meilleure volonté du monde n'y suffirait pas. Mordant et vivifiant, Delphine s'écoute comme un hymne à la liberté. Troisième chanson de l'EP Namesless, Hero. Rythme saccadé et rock incisif, « you seem wild, you seem naughty », David deal avec Freddie à coups de Heroes et de Miracle, « this is the time for a hero », « you need a miracle », le décor est planté : reste à savourer le morceau... Dernière montée d'adrénaline : Self-Control. Fin de soirée arrosée, on rentre au petit matin, la ville est déserte : « falling in the night, I can't stand up but I can cry ». Vulnérabilité, vague à l'âme : « I was lying on the ground ». Le synthé fait décoller le refrain, planer les couplets, on s'y croirait. Fin de l'EP. Self-Control. Replay. Pas question de s'arrêter en si bon chemin : Namesless prend au corps, vide la tête, kidnappe le cerveau, chambarde les oreilles... et donne l'eau à la bouche. On attend la sortie de l'album (prévue au printemps) avec une impatience non dissimulée !

Auteur : Cécile Duclos

Nameless, EP Nameless, juin 2011.
Crédit photos : Ana Lorenzana (sauf 3D)

Retrouvez Nameless sur le web : sur leur site officiel, sur myspace, sur facebook ou sur wikipedia.
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Le dernier EP de Nameless :
Nameless, Association Periplus Music, juin 2011, au format MP3.
Le premier album de Nameless :
Genetically Modified, DAGprod, octobre 2009, au format MP3.



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1 commentaires:

Anonyme a dit…

Cet article est incroyable de reconnaissance pour ce groupe que je suis depuis quelque temps et qui effectivement mérite ces éloges.
Mais il est aussi construit sur de vraies connaissances musicales: les éloges n'en sont que plus beaux!
Merci pour ce journalisme de qualité qui tranche tant avec d'autres pratiques !
Bravo à vous et bien sûr à Nameless !

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