![Arcimboldo, Printemps, 1563 Arcimboldo, Printemps, 1563](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEij05J1FYDZ0KAqPb_StFIKQ_YK5sQv38bcnN5_EHMr5FfUiyH_mOwhwHLOU-e0nILq7EvKo8xkKn7pgYfcVkiL_ypbr6A2jSJuHjn297ht12fuxfJSfjotw-l355ztAAARxHINj_1veCU/s320/Arcimboldo_Printemps_1563.jpg)
La cinquième Saison
Au printemps je t’ai connu :
L’époque où les ronces poussent dru
Où la nuit cesse de parfaire
La moisissure des pierres
En été je t’ai désiré :
Ton soleil a blanchi mon espace journalier
Et mon âme s’est prise dans la tienne
Comme aux barbelés l’aube tiède
A l’automne je t’ai aimé :
Nos paroles par l’air déviées
Ne se sont point échouées aux franges des grands hêtres
Sourdes litanies elles continuent d’être
Cet hiver en toi m’a retenue prisonnière
Car ni à présent ni naguère
Tu n’as négligé de parler hors les murs
Et la neige qui résorbe les angles résonne encore de ton rire pur
A la cinquième saison, affranchis, les nuages
Evolueront volages en coulisse
Et d’un même oeil nous découperons, délicieux supplice
Dans les trouées d’azur des visages sans âge
Auteur : Eva Cordel
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