vendredi 1 juin 2012

Emeli Sandé, Our Version of events

Emeli Sandé, Our Version of Events, 5 Jun 2012, Copyright (P) 2012 VirginAux NRJ Music Awards, elle s'est produite avec David Guetta ; outre-Manche (mais pas que !), on ne parle que d'elle ; malgré son jeune âge, elle a déjà composé pour nombre d'artistes ; elle porte la crête peroxydée avec une élégance toute british ; et elle s'appelle Emeli Sandé. Pianiste et song writer, l'artiste réalise aujourd'hui un rêve d'enfant : chanter, chanter, et encore chanter. Le premier album d'Emeli Sandé, Our Version of events, laisse présager le meilleur pour cette jeune première à qui l'avenir sourit à pleines dents. Une artiste à suivre dans les années qui viennent.

Pour ouvrir la boîte de Pandore, c'est ici...
Le saviez-vous ? Sur l'avant bras droit, Emeli Sandé porte un tatouage de la femme peintre Frida Kahlo.

Les prémices du premier album d'Emeli Sandé, Our Version of events

Le roi est mort, vive le roi ! Avec Emeli Sandé, la relève de Whitney Houston semble assurée : à 24 ans à peine, la jeune chanteuse a l'incroyable puissance de voix de son aïeule. Les envolées lyriques frôlent la performance vocale. Son timbre sait se faire plus rauque, plus feutré si la tempête s'apaise. Quand la rythmique s'emballe, on pense à la grande Tina Turner. Côté voix, c'est certain, l'écossaise d’origine anglo-zambienne (sa mère est originaire de Cumbrie, son père de Zambie) n'a pas à rougir de ses talents. Qui ne s'arrêtent pas là, puisqu'elle compose ses propres morceaux au piano, des titres qui font l'unanimité, pour elle comme pour un bon paquet d'artistes aussi différents que la star de téléréalité Susan Boyle, le girl band The Saturdays et l'ex girl band Cheryl Cole, l'indienne Preeya Kalidas, les rappeurs Professor Green (Kids That Love To Dance), Chipmunk (Diamond Rings), Wiley (Never Be Your Woman), Tinie Tempah (Let Go) et Cher Lloyd, la danseuse et chanteuse de R'n'B Alesha Dixon, ainsi que Parade, Tinchy Stryder (Let It Rain), Leona Lewis, Shahid Khan (Radio)... Entre autres. Impressionnant, non ?

Emeli Sandé, October 2011, Copyright Simon Emmett, Under exclusive licence to Virgin Records

Emeli Sandé, Our Version of events

C'est en 2010 que la jeune artiste au look bigarré, entre Tina Turner, Tracy Chapman et Grace Jones, signe chez Virgin Records. A la clef, un premier single, Heaven, qui fait le tour du monde en août 2011, et annonce l'arrivée d'un premier disque très attendu qui sort en février 2012 outre-Manche, et début mars en France.
Entre soul, pop et trip-hop, variété internationale et R’n’B, l'album d'Emeli Sandé, Our Version of events, a non seulement remporté un Brit Awards en 2012, mais a été nominé en 2011 aux Virgin Media Music Awards et aux MOBO Awards. Entre morceaux politiquement engagés et chansons d'amour, cet album résolument rétro s'est confortablement installé dans les charts anglais, au sommet. Pour la jeune fille qui, pendant ses études en neurologie, jouait dans les hôtels de Glasgow des standards de jazz au piano, l'heure de gloire est enfin arrivée.

Emeli Sandé, Our Version of events : de Heaven à Maybe

Sur un rythme trip-hop, quelque part entre la période Earthling de David Bowie et une décharge auditive des britanniques de Prodigy (Breathe, par exemple), Heaven, le premier single de l'album d'Emeli Sandé, Our Version of events, démarre fort : voix qui vous exploserait tout micro normalement constitué (et les tympans qui vont avec), batterie débridée, mélodie familière. Emeli Sandé le chante haut et fort : elle a les moyens d'aller loin, très loin, et elle compte bien le faire savoir. Message reçu.

En images, le clip d'Heaven, extrait du premier album d'Emeli Sandé, Our Version of events :


« Can't buy me love, love ! I'll buy you a diamond ring my friend if it makes you feel all right », oups, « I can't buy your love, don't even wanna try » [NDLR en français : je ne peux pas acheter ton amour, je ne veux même pas essayer] : bon, la comparaison avec les Beatles s'arrête là, on vous l'accorde. Avec un chœur de gospel comme dans Like a prayer, des synthés en mode minimaliste et un refrain à faire frémir Mariah Carey, My Kind Of Love n'a pas grand-chose à voir avec les années 60, mais plutôt avec les années 80-90.
Après Where I Sleep, un titre assez lisse au rythme balancé, Moutains poursuit, en douceur, l'aventure du côté du R'n'B. Plus grave, légèrement écorchée, la voix d'Emeli Sandé trouve sa place dans un autre registre, l'émotion. « We'll climb (…) moutains together » [NDLR en français : nous escaladerons les montagnes ensemble] : espoir de jeunesse ou chanson prémonitoire ?
Une rupture amoureuse, une histoire de clown et de mauvaise plaisanterie : accompagnée par un orchestre, Emeli Sandé fait à nouveau preuve d'une vibrante énergie dans Clown, avant de ranimer, avec Daddy (featured Naughty Boy), la flamme du trip-hop, puis avec Maybe, la magie des slows de notre jeunesse.

Emeli Sandé, Our Version of events : de Suitcase à Read about it

« My baby's got a suitcase, but please don't ask me why » [NDLR en français : Mon homme a une valise, mais s'il-vous-plaît, ne me demandez pas pourquoi] : Suitcase parle d'un autre amour perdu, sans explication, et d'un monde qui s'écroule. Pas pour longtemps, cependant, Breaking the law rappelant combien l'amour peut faire des miracles (enfin, pour le meilleur et pour le pire) : « I'll never stop breaking the law for you » [NDLR en français : je n'arrêterai jamais d'enfreindre la loi pour toi]. Avec une guitare sèche pour seule compagne, la voix d'Emeli Sandé prend, le temps d'une déclaration d'amour enflammée, tout son relief.
Arrive alors Next To me, un nouveau single extrait de l'album d'Emeli Sandé, Our Version of events, dont voici le clip :


Après avoir escaladé les montagnes dans Moutains, Emeli Sandé va encore plus loin dans River (qu'est-ce que l'on ne ferait pas, par amour !...) : elle déplace les montagnes (« I'll move the moutains for you »). Mais attention, avec toute la délicatesse requise et sur un piano classique.
Rythme enlevé, mélodie légère, orchestration léchée : Lifetime sera-t-il le prochain single ? Les paris sont pris. « I just hope I'm not the only one » [NDLR en français : j'espère juste que je ne suis pas la seule] : ballade engagée, Hope est un appel à la conscience collective. Il est temps d'ouvrir les yeux : « A child doesn't bear the weight of a gun » [NDLR en français : un enfant ne supporte pas le poids d'un fusil]. Et il n'est jamais trop tard pour agir ensemble : « I hope that we can fix all that we've done ») [NDLR en français : j'espère que l'on peut réparer tout ce que l'on a fait]. Enfin, pour terminer, Read about it, une chanson bonus en piano voix.

Auteur : Cécile Duclos

Emeli Sandé, Our Version of events, 12 mars 2012
Crédit Photos : Simon Emmett

Retrouvez Emeli Sandé sur le web : sur son site officiel, sur wikipedia, sur myspace, sur twitter ou sur facebook.

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Le premier album d'Emeli Sandé :
Our Version of events, Emeli Sandé, EMI, mars 2012.
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