lundi 30 avril 2012

King Charles : LoveBlood, le sacre 2012

King Charles : LoveBlood, le sacre 2012Après le King (alias Elvis), Prince et Queen, King Charles s'apprête à régner en maître. Avec une noble moustache à la Montesquiou, une choucroute rasta à la Bob (Marley, pas Dylan), une guitare solo à la Slash, un déhanché affriolant à la Mika, un total look à la Kiss et un sens de la démesure à la Freddie Mercury, le phénomène britannique ne se refuse rien. Et pour cause ! Le jeune artiste est une véritable bombe à retardement. Braqués sur lui, les projecteurs des médias et de l'industrie musicale attendent impatiemment son sacre qui aura lieu, paraît-il, en 2012. Rien d'étonnant, donc, à ce que l'album de King Charles, LoveBlood, chez votre disquaire le 14 mai 2012, en version digitale dès aujourd'hui, ne soit qu'un premier pas dans la cour des grands, celle des rois !

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Pour ouvrir la boîte de Pandore, c'est ici...
Le saviez-vous ? Pour son premier concert, King Charles s'est glissé dans la peau de Paul Stanley, le chanteur guitariste de Kiss, pour jouer avec son groupe des reprises du groupe mythique.

Son altesse King Charles, l'originalité faite Reine

« L'âme naît vieille dans le corps ; c'est pour la rajeunir que celui-ci vieillit. » (Oscar Wilde)

Londonien dans l'âme, King Charles est à l'image de la célèbre capitale du Royaume-Uni : flamboyant, éclectique, romantique, chic et fascinant. A 15 ans, ce jeune féru de musique classique connaît son premier accident de parcours : il succombe corps et âme à Bob Dylan en écoutant Blonde On Blonde. « Totalement épaté », « bouleversé », il lui emboîte le pas sur la route rocailleuse de la country et s'abandonne aux délices de Nashville, conquis par Johnny Cash, Dolly Parton, Alison Krauss ou encore Woody Guthrie. Son plaisir est la hauteur de sa passion trépidante : ineffable.

King Charles

Quant à sa carrière musicale, elle démarre véritablement en 2009 – après un méchant accident de ski qui manque de lui coûter la vie –, lorsque King Charles remporte le concours International ISC (International Song Writing Competition) avec l'une de ses chansons, Love Lust. Un an plus tard, le patron d’Universal Republic le repère sur la tournée américaine de Mumford & Sons dont il assure la première partie. L'été 2011, son poulain se produit dans plusieurs festivals européens. En novembre, un premier single sort, Bam Bam. En 2012, King Charles est nommé pour les MTV Brand New aux côtés, entre autres, de Lana del Rey. A Londres, le jeune auteur-compositeur joue à guichets fermés. Ses vidéos sont vues par des millions d'internautes sur youTube. The Observer prédit une année King Charles : « King Charles va mettre le feu en 2012 ». Le premier EP du dandy glam de la pop, Mississippi Isabel, explose sur Itunes (il s'invite d'emblée à la 18ème place du classement Alternative). Tout le monde attend le grand événement, l'album. Et c'est au printemps 2012 qu'enfin, le premier disque de King Charles, LoveBlood, débarque dans les bacs.

King Charles : la bête de scène

« Le public est extraordinairement tolérant. Il pardonne tout, sauf le génie. » (Oscar Wilde)

22 mars 2012, les Combustibles, Paris. Dans ce minuscule bar-concert du 12ème arrondissement, King Charles est attendu pour le troisième soir consécutif. La salle est pleine à craquer, le public impatient, on entend murmurer « il paraît que c'est un Dieu à la guitare ! ». Personne ne connaît encore le premier album King Charles, LoveBlood, en dehors de quelques vidéos qui traînent sur le web.
21h : King Charles arrive avec ses musiciens, le peuple l'acclame. Son impressionnante masse capillaire solidement nouée en chignon, torse nu sous un joli boléro argent, son Altesse dégaine l'arme fatale, la guitare : solos débridés dans la plus pure tradition du rock, tapping frénétique à la Satriani, arpèges et riffs endiablés : avec l'élégante nonchalance d'un Jimi Hendrix à Woodstock, le nouveau roi de la pop joue, en effet, comme un Dieu. Qu'il chante ou qu'il escalade les amplis, qu'il s'agenouille ou qu'il secoue son indomptable chevelure, il fait corps avec son instrument. Une vraie brute on vous dit.
Survolté, le public bat des mains, siffle, hurle, trépigne, bondit, danse avec les bras (pas la place de faire plus), vocalise de concert, s'exclame. La beauté animale du guitar hero crève la scène et lorsqu'il entonne avec l'énergie d'un condamné We didn't start the fire – une reprise de Billy Joel –, c'est le reggae man androgyne qui met le feu aux Combustibles et subjugue l'auditoire, hommes comme femmes. On allumerait bien un grand feu de camp pour prolonger le plaisir !
A 22h30, les cheveux dénoués, le boléro envolé, en nage, le dandy rend les armes : les « ououou » échevelés de ses choristes (très Scissor Sisters) combinés à ses propres envolées célestes entre deux descentes aux enfers façon death metal auront eu raison de la bête de scène, à moins que ce ne soit la chaleur, torride, de la salle enfiévrée...


Le premier album de King Charles, LoveBlood

« Un gentleman est quelqu'un qui ne blesse jamais les sentiments d'autrui sans le faire exprès. » (Oscar Wilde)

Avec un look so british façon dandy (redingote, chemises nacrées à col amidonné, pan d'étoffe jeté sur l'épaule, longue et fin moustache) quand il ne joue pas la carte drag queen (micro veste argentée, mocassins ultra-féminins, collants blancs, tenues hyper moulantes), King Charles brouille les pistes et les genres, envoie valser étiquettes et conventions, et s'inscrit définitivement dans une mouvance indépendante, un univers esthétique et très personnel où il cultive créativité, diversité, originalité et liberté. Pour preuve, ses influences musicales, multiples : country, rock, folk, mais aussi glam, reggae et hip-hop ; et sa passion insatiable pour les livres qu'il engloutit avec le même appétit que les disques.
Le premier album de King Charles, LoveBlood, est truffé de tubes potentiels, Bob Dylan fascine autant le jeune prodige qu'Oscar Wilde l'inspire (Ivory Road : « you’re Oscar Wilde short stories in my bookcase », NDLR : « tu es les nouvelles d'Oscar Wilde dans ma bibliothèque »), l'aristocratie et les paillettes l'habillent comme un gant, son règne s'annonce long et fastueux !

King Charles, LoveBlood : de LoveBlood à Mississippi Isabel

« La mode est ce que l'on porte. Ce qui est démodé, c'est ce que portent les autres. » (Oscar Wilde)

« I want your love in my blood, 'cause I need you in my veins. » [NDLR : « Je veux ton amour dans mon sang, parce que j'ai besoin de toi dans mes veines »] : le single LoveBlood (qui a donné son nom au disque) ouvre le premier l'album de King Charles, LoveBlood. L'amour, une drogue ? Il semblerait que le vampirisme amoureux inspire notre poète anglais : « I haven't got enough blood, I cannot love you enough. » [NDLR : « Je n'ai pas assez de sang, je ne peux pas t'aimer assez »].

En images, le clip de LoveBlood, extrait du premier album de King Charles, LoveBlood :


Notre premier coup de cœur : Mississippi Isabel. Léger et entraînant, ce morceau à la mélodie entêtante mêle avec bonheur piano classique, guitare saturée et chœurs audacieux. On y parle de vélo et de pluie, de baiser et de déjeuner, de rossignol et de beauté, et bien sûr, d'amour fou (« I'd give my life for this girl », NDLR : « je donnerais ma vie pour cette fille ») :

« I rode around on my bicycle
All the way in the rain
She kissed me once I took her out for lunch
And she never kissed me again »
[NDLR : Je faisais du vélo
Sous la pluie
Elle m'a embrassé une fois, je l'ai invitée à déjeuner,
Et elle ne m'a jamais plus embrassé]

En images, le clip de Mississippi Isabel, extrait du premier album de King Charles, LoveBlood :


King Charles, LoveBlood : de Bam bam à Polar Bear

« Les folies sont les seules choses qu’on ne regrette jamais. »
(Oscar Wilde)

Des chœurs qui battent comme un cœur (« Bam Bam Bam Bam Bam Bam Bam Bam Bam Bam Bam Bam »), un rythme effréné aux échos glam-folk, l'amour encore et toujours (« She said I will never be your queen », NDLR : « Elle m'a dit qu'elle ne serait jamais ma reine »), l'euphorisant Bam bam fait l'effet d'un litron de café bien serré.

En images, le clip de Bam bam, extrait du premier album de King Charles, LoveBlood :


« Never let a woman go even when you know she can always be replaced. » [NDLR : « Ne laissez jamais partir une femme même si vous savez qu'on toujours la remplacer. »] : notre deuxième coup de cœur, Love lust, ressuscite Mississippi Isabel (que son Altesse semble avoir dans le sang). « Whether a flower in my hand or a gun in my hand, I'd give it all up for your hand in my hand. » [NDLR : « Qu'il y ait une fleur dans ma main ou un pistolet dans ma main, je donnerais tout pour avoir votre main dans ma main. »] : amour, passion, romantisme, la princesse charmante prisonnière de sa forteresse palpite dans les veines du beau roi.

En images, le clip de Love lust, extrait du premier album de King Charles, LoveBlood :


Notre troisième coup de cœur ? Le monumental Polar Bear qui vous harponne à la première écoute comme la plus exquises des intraveineuses, avant de transformer le drugstore du coin en discothèque géante. A injecter en mode replay.

King Charles, LoveBlood : de Lady Percy à Ivory road

« Ceux qui sont infidèles connaissent les plaisirs de l’amour ; ceux qui sont fidèles en connaissent les tragédies. » (Oscar Wilde)

Avec sa couleur Far West, Lady Percy s'écoute comme un rodéo trip (avec les dauphins et les hippocampes en plus) : on imagine les portes battantes du saloon, les rangées de danseurs bottés, l'étoile du shérif, les longues chevauchées dans le désert, le duel pour la Belle du village... Par amour, rien n'est impossible :

« If you'd agree to be my love,
I'd build you a world to fit like a glove,
And there you would rule and be queen,
A world with no crying. »
[NDLR : « Si vous acceptiez d'être mon amour,
Je vous construirais un monde qui vous irait comme un gant,
Que vous pourriez gouverner et dont vous seriez la reine,
Un monde sans pleurs. »]

En images, le clip de Lady Percy, extrait du premier album de King Charles, LoveBlood :


« You're the oxygen in my blood » [NDLR : « tu es l'oxygène dans mon sang »] : avec ses guitares et violons country-folk, Ivory road nous ouvre les portes du royaume des amoureux transis, celui où l'on prête serment jusqu'à la fin des temps. Rien ni personne ne peut s'y opposer, pas même la Faucheuse en personne : « Death can not tears us appart » [NDLR : « la mort ne peut pas nous séparer »].

King Charles, LoveBlood : de The brightest lights à Wilde love

« D'une joie même, le souvenir a son amertume, et le rappel d'un plaisir n'est jamais sans douleur. » (Oscar Wilde)

Avec The brightest lights (featuring Mumford & Sons), on poursuit notre rodéo trip kingcharlesque au son des violons et de la cornemuse : aussi étonnant qu'efficace !
Une histoire de mort, de sang, d'éternité et d'amour : Beating hearts s'inscrit dans la lignée folk love de LoveBlood. Guitares planantes, violons country, batterie galopante : on rêve d'un ouest américain où l'amour serait roi.
Arrive alors l'ovni Coco chitty, notre quatrième coup de cœur, foudroyant. Un slow comme on n'en fait plus, digne héritier des Scorpions et autres Guns N' Roses. Simplement irrésistible.

King Charles chante Coco Chitty (extrait du premier album de King Charles, LoveBlood) au Paléo festival en 2011 :


Et pour terminer en beauté, avec piano, chœurs et violon : Wilde love.

Auteur : Cécile Duclos

King Charles, LoveBlood, 14 mai 2012 (sortie digitale le 30 avril 2012)

Retrouvez King Charles sur le web : sur son site officiel, sur son blog, sur facebook, sur myspace et sur twitter.

King Charles sera en concert le :

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19/05/2012 - Festival Saveurs Culturelles du Monde, LUXEMBOURG (Luxembourg)
22/05/2012 - Session Fnac au Casino Théâtre, GENEVE (Suisse)
23/05/2012 - Session Fnac, LAUSANNE (Suisse)
24/05/2012 - Eldorado, ZURICH (Suisse)
25/05/2012 - Grand Casino de Bâle, BASEL (Suisse)
08/06/2012 - La Maroquinerie, PARIS (75) (France)
21/06/2012 - Fête de la Musique, BETHUNE (62) (France)
18/07/2012 - Festival BIG, BIARRITZ (66) (France)
24/07/2012 - Festival Les Déferlantes, NOIRMOUTIER EN L'ILE (85) (France)
26/07/2012 - Festival Les Déferlantes, ST JEAN DE MONTS (85) (France)
27/07/2012 - Festival Les Déferlantes, ST BREVIN LES PINS (44) (France)
08/09/2012 - Festival Mare À Thon, FECAMP (76) (France)

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Le dernier album de King Charles :
LoveBlood, King Charles, Barclay, 14 mai 2012.
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