mardi 26 juin 2012

Belleruche, Rollerchain : le cardiochoc

Belleruche, Rollerchain, (c) Droits réservésIrrésistible, exaltant, atypique, le dernier album de Belleruche, Rollerchain, s'attaque sans coup férir au centre névralgique de tout être vivant normalement constitué : le cœur. Ni plus ni moins. Ses rythmes balancés et saccadés vous chamboulent le pouls vite fait bien fait, ses mélopées à fleur de peau vous coupent le souffle, sa débauche de bruitages vous file le vertige, impossible d'en sortir indemne. D'en sortir tout court. Mi-électronique, mi-acoustique, il distille en flot continu des arrangements d'une saisissante pureté, oscillant entre groove débridé et orgie synthétique.


Pour ouvrir la boîte de Pandore, c'est ici...
Bonus : En images, le clip de Clockwatching, extrait de l'avant-dernier album de Belleruche, 270 stories :


Belleruche, en plein cœur

Ils sont 3 : Kathrin deBoer, chanteuse ; Ricky Fabulous, guitariste ; et DJ Modest, aux platines, aux scratchs et à la production. Ils surfent sur 3 grands courants musicaux : le trip hop, la soul et l'électronique. Ils ont fondé leur groupe, Belleruche, au nord de Londres en 2005 (5-0-0-2 = 3). Ils ont déjà sorti 3 albums : Turntable soul music (2007), The Express (2008) et 270 stories (2010). Et ? C'est à peu près tout, puisque depuis le 7 mai 2012, date de parution du quatrième album de Belleruche, Rollerchain, la malédiction des 3 est rompue ! On respire : Belleruche semble promis à un bel avenir. Et ça tombe bien, car on adore ses envolées rythmiques entre Tricky, Morcheeba et Massive Attack, ses mélodies aériennes à la Portishead, ses bataillons de sons électroniques qui feraient passer Garbage pour des enfants de cœur, la voix chaude et feutrée de Kathrin deBoer qui fait revivre le blues, le jazz, le funk et la soul des grandes prêtresses du genre comme Billie Holiday, Spanky Wilson ou encore Etta james... Que dire de plus ? Ah oui, la musique de Belleruche s'écoute fort, très fort, avec un bon caisson de basses et suffisamment d'espace pour se déhancher, se désarticuler, tournoyer, s'enrouler... comme il se doit. Frénétiquement.

Belleruche, Rollerchain, (c) Droits réservés

Et pour ceux qui, depuis belle lurette, ne sont plus les bienvenus à la fête des voisins (chez René le coiffeur du rez-de-chaussé, chez la famille TrèsTranquilleTrèsTrèsTranquille du troisième étage, bref, partout sauf chez Mémé Duredelafeuille), sachez que Belleruche, habitué des festivals européens (le groupe s'est notamment produit aux Montreux Jazz Festival, Glastonbury Festival, Printemps de Bourges, Paradis artificiels à Lille), sévira à nouveau cet été : à Mulhouse (Festival Bêtes de Scène) et à Antibes (Les Nuits Carrées) ; en Angleterre (Playgroup Festival, Shambala Festival, Solfest) ; mais aussi en Suisse (Kultur Festival) et en Croatie (Soundwave Festival). Une belle saison en perspective !

Le dernier album de Belleruche, Rollerchain


Fort de 13 titres qui sonnent comme autant de singles, le nouveau disque de Belleruche, Rollerchain, s'engouffre avec une liberté absolue, palpable, dans les méandres de la musique électronique.
On imagine le grondement des consoles qui clignotent de leurs yeux verts et rouges, les monticules de câbles qui rampent, s'emmêlent et se cambrent sous les injections de soul, les platines qui craquent et les boîtes à rythme qui s'emballent.
A tourner sur les ondes, à naviguer sur la toile, Rollerchain n'a pas fini de rouler dans nos têtes !


L'album de Belleruche, Rollerchain : de Stormbird à Wasted Time

Avec Stormbird, le premier single extrait du dernier album de Belleruche, Rollerchain démarre sur les chapeaux de roues : des guitares électriques qui décollent comme leurs aïeules d'Heroin (Velvet Underground) aux claquements de main dilués dans une marée electro, le ton est donné.

En images, le clip de Stormbird, extrait du nouvel album de Belleruche, Rollerchain :


Arrive ensuite Wasted Time, notre premier coup de cœur. Ravi, le fantôme de Portishead plane ; déchirée, la voix de Kathrin deBoer se fraie un chemin jusqu'au canal lacrymal ; ébranlé, le temps vacille. Dans un carcan de fils électroniques, balancé au-dessus du vide, on entre dans l'univers fascinant de Belleruche, édifié à force d'expérimentations musicales et de coups de génie qui vont jusqu'à friser l'indécence.

Pour le seul bonheur des oreilles (et par ricochet, de tout l'organisme !), Wasted Time, extrait du nouvel album de Belleruche, Rollerchain :


L'album de Belleruche, Rollerchain : de Get more à Cloverleaf

Après Get More, avec sa basse omniprésente et sa voix ultra-rythmée, 16 Minutes surprend par ses chœurs masculins d'une douceur enveloppante.

En images, le clip de 16 Minutes, extrait du nouvel album de Belleruche, Rollerchain :


Des rythmes tribaux, une histoire de bouteilles à la mer (là où Kathrin deBoer a glissé les paroles de ses chansons ?), une mélodie entêtante : Reach for The Bottle est notre second coup de cœur. Grésillements et scratchs, sons électroniques et reverb, Passenger side s'inscrit, lui aussi, dans la voie royale défrichée par Beth Gibbons. Fermez les yeux, partez en apesanteur : on aperçoit la planète bleue qui tourne comme une folle pendant que le soleil grille comme une boule à facettes... En résumé : nouveau (et troisième) coup de cœur.
Mêlant gémissements de synthétiseur et roulements de batterie, Afan fait alors l'effet d'une décharge électrique, suivie de Cloverleaf, un titre lent, écorché et épuré, baignant dans un océan de bruitages.

L'album de Belleruche, Rollerchain : de Under Fire à Longer days, longer nights

Une voix qui swingue, des guitares électriques, des claviers : Under Fire se prête à merveille au jeu langoureux de la trip-soul. Posé sur une basse qui pilonne, l'electro Henbane prend toute son ampleur sur un refrain hypnotisant ; la tension monte, retombe d'un coup ; nouveau coup de cœur (le quatrième, déjà !). Ah ! Oups, suivi d'un cinquième (beaucoup de coups de cœur, c'est un peu comme un gros coup de cœur au final, non ?) avec Limelight : là, les mots nous manquent, alors on éteint la lumière et on s'évade quelques minutes de pure extase...
Guitare en mode bottleneck, batterie mi-acoustique mi-électronique, scratchs, basse enveloppante et voix rythmée : le caressant Song for Bill, débordant d'émotions, nous chavire à nouveau, nous attrapant au cœur pour la... euh.. sixième fois ?
Et pour clore ce magistral opus de Belleruche, Rollerchain, Longer days, longer nights nous offre un dernier soul-trip... Court mais intense.

Auteur : Cécile Duclos

Belleruche, Rollerchain, sortie le 7 mai 2012

Belleruche sera en concert le :
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27/06/2012, au Café de la danse, Paris
30/06/2012 à Antibes (Festival Nuits Carrées)
17/07/2012 à Mulhouse (Festival Bêtes de Scènes)

Retrouvez Belleruche sur le web : sur son site officiel, sur wikipedia, sur myspace, sur facebook, sur twitter, sur tumblr et sur soundcloud.

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Le dernier album de Belleruche :
Rollerchain, Belleruche, Tru-Thoughts, mai 2012.
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