lundi 19 mars 2012

Lady Linn, la révélation de l'année

Lady Linn, No Goodbye at All
Après la bombe Selah Sue en 2011, la Belgique remet ça en 2012 avec un nouvel explosif made in Flandre : Lady Linn. Flanquée des Magnificent Seven, sept gaillards cravatés qui ont eu le cran de troquer leurs colts pour d'autres instruments, musicaux – cuivres, cordes et percussions –, la jeune femme dégaine de sa voix mordante une musique chatoyante à vous dégommer sans sommation, à la première écoute. Sans vague électro pour vous planter la tête dans la lune. Ni riff électrisé pour vous secouer la moelle comme un prunier. Mais avec une généreuse volée de jazz bourdonnant, de rythm'n'blues bouillonnant, de soul ébouriffante et de pop émoustillante. Si l'année 2012 est celle de l'apocalypse, c'est en beauté que nous fêterons la fin du monde ! Avec Lady Linn, la révélation de l'année que d'aucuns surnomment déjà la nouvelle icône de la soul, gageons que la surpatte du millénaire entrera dans les annales ! No Goodbye at All, dans les bacs aujourd'hui (le 19 mars 2012).

A lire : Interview exclusive de Lady Linn

Pour ouvrir la boîte de Pandore, c'est ici...
Bonus : En images, la présentation du nouvel album No Goodbye at All de Lady Linn and her Magnificent Seven :

Lady Linn, la révélation de l'année, présente les Magnificent Seven

« La musique donne une âme à nos coeurs et des ailes à la pensée. » (Platon)

Pour Lady Linn and her Magnificent Seven (Yves Fernandez, Marc De Maeseneer, Frederik Heirman, Sara Meyer, Christian Mendoza, Koen Kimpe en Matthias Standaert), tout commence au conservatoire dans leur pays natal, la Belgique. Lady Linn chante et fait du piano, les sept garçons jouent du saxophone, de la contrebasse, du trombone, de la trompette, de la batterie... Bref, un joli petit orchestre à eux huit ! Ensemble, ils redécouvrent le jazz des années 1930-1950, reprennent des standards d'Anita O’Day, Duke Ellington, Dinah Washington ou encore Ella Fitzgerald. Le courant passe, coup de foudre à la clef. De cette osmose musicale naît un groupe au nom évocateur, « Lady Linn and her Magnificent Seven », dans la veine des mythiques (pour ne citer qu'eux) Bill Haley & His Comets, Ruby & The Romantics et Diana Ross & the Supremes. Un rétro-glam « Lady » vient parachever l'ensemble : on se souvient des plantureuses pin-ups qui ornaient les carlingues des bombardiers, des gentilles starlettes hollywoodiennes qui foulaient le bitume californien, des belles Betty brunes (Boop, Page...), et on sourit sous le coup du bonheur retrouvé. Rideau de frange et sourire espiègle, la jeune artiste née à Gand se prête volontiers au jeu de la séduction au milieu de ses Sept Mercenaires. Tirés à quatre épingles, au petits soins pour leur diva, ces derniers nous font irrémédiablement penser aux chics prétendants de la divine Marilyn dans Les hommes préférent les blondes : (Diamonds Are A Girl's Best Friends)


On the road again pour Lady Linn et les Magnificent Seven

« Il n'existe que deux sortes de musique : la bonne et la mauvaise. »
(Duke Ellington)

En 2008, Lady Linn and her Magnificent Seven sortent un premier album, Here We Go Again. Disque de platine, cet opus swing jazz rafle deux Music Industry Awards en Belgique, ceux de la Meilleure interprète féminine et du Meilleur album pop. Quatre ans plus tard, le groupe revient avec un deuxième album très attendu, No Goodbye at All, enregistré par Renaud Letang aux Studios Ferber, son antre parisien. Pour mémoire, c'est le même Renaud Letang qui a collaboré avec la chanteuse Bebe pour son dernier album Un Pokito de Rocanrol, l'homme ayant déjà fait ses preuves auprès d'une belle brochette d'artistes parmi lesquels Alain Souchon, Manu Chao, Claude Nougaro, Mocky, Feist, ou encore les Silencers.

No Goodbye at All : le nouvel album de Lady Linn, la révélation de l'année

Premier titre de l'album No Goodbye at All, premier single, premier coup de cœur : Cry Baby a l'essence d'un tube. Découvrons ensemble le clip de Cry Baby, où Lady Linn danse (sur des talons aiguilles) et roule (sur des patins) avec les Magnificent Seven :


Sur la même lancée, Anything For You secoue les galoches comme sur la piste étriquée d'un vieux club de jazz rock. Plus calme mais tout aussi cuivré, Little Bird respire la légèreté, tandis qu'Over, entre soul et bossa nova, chaloupe doucement mais sûrement. Claquements de doigts et harmonies vocales sur une partition a cappella, Good morning revisite le doo-wop sur un tempo endiablé qui transpire la joie de vivre. Rythme binaire, cuivres qui végètent dans les graves, refrain entêtant, Good Old Sunday Blues n'attend qu'un signe de la Lady pour grimper au sommet des charts. En images, Lady Linn and her Magnificent Seven interprètent notre deuxième coup de cœur, Good Old Sunday Blues, lors d'un concert à Kortrijk en Belgique :


Rappelant les slows des années 60, Love Song ouvre la voie à l'émouvant Nina, une ballade piano voix en hommage à la grande Nina Simone. Avec Didn’t Know What To Say, les instruments à vent soufflent un nouveau tourbillon de folie pour céder, aussi sec, la place au piano très jazzy d'Always Shine. Au son enveloppant et granuleux de ce duo piano voix jaillissant comme par miracle des gargouillis d'un gramophone poussiéreux, interprété à la façon d'un standard de jazz des années 30-50, on tombe à nouveau sous le charme de la Lady aux ses sept vassaux : notre troisième coup de cœur. Sur First Snow, la contrebasse vole la vedette avec la batterie et les cuivres : et c'est reparti pour un tour de danse ! La pop swing de Lady Linn, lumineuse, s'impose avec une telle évidence que c'en est presque déroutant ! Arrive alors No Goodbye at All : pour clore l'album, la douceur reprend ses droits. La voix de Lady Linn, portée par une guitare, virevolte harmonieusement avec la légèreté d'une plume, et d'une femme qui quitte son amant... dans un baiser.

Auteur : Cécile Duclos

Lady Linn and her Magnificent Seven, No Goodbye At All, 19 mars 2012

Lady Linn and her Magnificent Seven seront le 8 juin 2012 au Café de la Danse

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Retrouvez Lady Linn and her Magnificent Seven sur le web : sur leur site officiel, sur myspace et sur facebook.


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Le dernier album de Lady Linn and her Magnificent Seven :
No Goodbye At All, Lady Linn and her Magnificent Seven, Emarcy, 19 mars 2012.
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